Une fois n’est pas coutume, j’ai eu envie de vous présenter, non pas un outil que je viens de recevoir, mais une machine que j’utilise depuis quelques temps maintenant : la fraiseuse Festool DOMINO DF 500 Q.
De quoi s’agit-il ? D’une machine qui permet de réaliser des assemblages de manière rapide, facile et parfaite, pour fabriquer des panneaux, des cadres, des caissons, des meubles, etc.
Cet article me tient d’autant plus à coeur qu’il s’agit d’une machine relativement onéreuse (on approche les 900 eur ttc en prix tarif), qu’on hésite à acheter, mais qui, pour moi, peut réellement être “rentabilisée” après plusieurs projets bois, même pour un particulier, tant elle peut être utile (en menuiserie !).
Aux vues des nombreuses possibilités de cet outil, je ne vais pas vous faire une démonstration exhaustive mais, après une présentation comme il se doit, je vous proposerai 2 petits exemples d’utilisation concrète.
La Festool DOMINO DF 500 Q est toujours livrée en SYSTAINER, quelque soit la version choisie.
Grâce à ce système de rangement, c’est propre et bien agencé l’intérieur.
Avec, comme à l’habitude chez Festool, on retrouve une photo de l’intérieur sur le couvercle. C’est vraiment pratique pour tout remettre en place comme il faut !
La version DF 500 Q-Plus (ref. 574325) comprend, en plus de la machine elle-même :
- fraise DOMINO (5 mm)
- guide angulaire
- clé de service (8 mm)
- en SYSTAINER SYS 2 T-LOC
J’ai, pour ma part, également commandé la butée pour baguettes (ref. 493487) dont je vous expliquerai l’utilité plus loin.
Présentation de la machine
Voici donc la Festool DOMINO DF 500 Q :
Quand on utilise la DOMINO, la plupart du temps, on abaisse la partie avant du bloc à colonnes, en déverrouillant le levier de blocage situé sur la gauche de la machine.
On peut ainsi baisser la butée angulaire, à l’aide de la poignée, comme ceci :
La DOMINO est, en fait, constituée de deux parties : le bloc à colonnes et le bloc moteur.
Le bloc moteur, lui, ressemble vraiment au corps d’une petite meuleuse.
Avec une spécificité, cependant, le consommable (la fraise, dans ce cas-ci) tourne sur elle-même, bien entendu, mais effectue également un mouvement “pendulaire” qui usinera, au final, un trou oblong (exemple plus bas dans l’article).
La fameuse fraise − spécifique à la DOMINO − ici en 6 mm de diamètre.
Le bloc à colonnes s’insère sur le bloc moteur de manière ferme et précise, sans aucun jeu.
Et, une fois assemblée, la machine offre cette vue :
En exerçant une pression sur le bloc moteur, on parvient à faire sortir la fraise et on peut la voir dépasser par la petite fenêtre sur l’avant de la machine.
Le dessous de la machine est en métal et permet de glisser facilement sur les pièces à usiner.
Petite vue de la fraise qui, en cours de travail, tourne et sort en se déplaçant latéralement (mouvement pendulaire).
Après cette petite présentation du principe général, je vous propose un petit tour d’horizon des boutons, réglages et commandes.
Le modèle présenté ici et donc DF 500 Q. C’est la “petite” version qui offre la possibilité de travailler avec des fraises d’un diamètre maximum de 10 mm.
A noter qu’il existe un autre modèle, la DOMINO XL DF 700 Q qui permet, elle, de monter des fraises de 14 mm.
La puissance de la DF 500 est de 420 W et la rotation à vide est de 25.500 tr/min.
Remarquez que mon modèle date (déjà) de 2012. 😉
L’interrupteur de marche/arrêt se situe sur le dessus.
A côté, on trouve un sélecteur qui permet de choisir une largeur de fraisage (en fonction du tourillon DOMINO).
En fonction du choix de DOMINO, mais aussi de l’assemblage à réaliser (voir exemples en fin d’article), on peut aussi choisir une profondeur de fraisage.
La butée angulaire peut être réglée de 0 à 90°, de manière à travailler sur le chant du panneau, sur sa face, en plein milieu.. ou bien sur une pièce inclinée.
Sur le côté droit, un autre levier de blocage permet de verrouiller la hauteur de fraisage choisie.
On peut, ainsi, monter jusqu’à une hauteur de 40 mm (sur le chant d’une pièce).
Festool propose, d’ailleurs, des préréglages d’épaisseur (16-20-22-25-28-36-40 mm), que l’on peut sélectionner à l’aide d’une petite glissière.
La glissière agissant comme une simple butée “escalier”.
Dans tous les cas, on a accès à une échelle précise, afin de pouvoir régler une autre épaisseur.
On voit, sur la photo ci-dessous, et en ayant choisi un préréglage de pièce de 20 mm, que la fraise usinera à une hauteur de 10 mm (la moitié d’un chant de 20 mm, vous suivez ? 😉 )
A l’arrière, le traditionnel (et très très pratique) connecteur “plug it”.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit d’une spécificité des machines Festool qui offre la possibilité d’utiliser un seul câble électrique pour (quasi) toutes les machines de la marque.
Le raccord d’aspiration est, selon moi, un des points faibles de cette machine.
Il est relativement récalcitrant à l’insertion et trop proche du corps de la machine…
Ce petit bouton permet, comme sur une meuleuse traditionnelle, de bloquer l’arbre de la machine afin de pouvoir effectuer le changement de fraise.
A noter le dispositif qui permet de désolidariser le bloc moteur du bloc à colonnes, à l’aide de la petite clé fournie.
Je reviens sur le bloc à colonnes qui, une fois replié, permet à la Festool DOMINO DF 500 Q de travailler, par exemple, en plein panneau.
La machine est, d’ailleurs, très stable dans cette position.
En début d’article, je vous ai montré que Festool fournissait, en standard, un guide angulaire (également appelé “butée latérale”).
Celui-ci se fixe sur le bloc à colonnes, de cette façon :
Et permet d’augmenter la surface de dépose en cas de fraisage en bord de pièce.
On peut également voir, ici, les petits loquets de butée (sur ressort) qui permettent de travailler plus rapidement, sans devoir tracer un repère sur la pièce à usiner (cfr. exemple plus loin dans l’article).
Le guide angulaire propose, également, des réducteurs de butée supplémentaires qui permettent (encore) de réduire l’écartement entre le bord de la pièce et la fraise.
En parlant de fraise, la machine est donc livrée, en standard, avec une fraise de 5 mm mais je vous conseille d’acquérir, au moment de l’achat, les autres de 4-(5)-6-8-10 mm qui permettront d’utiliser toute la gamme de tourillons DOMINO adaptés au modèle DF 500.
Quand je parle de tourillons, je veux parler de ceux fabriqués par Festool.
Ils sont en hêtre (mais disponibles également en sipo) et possèdent une forme spécifique.
Remarque : ces petits bouts de bois, une fois en contact avec la colle, gonfleront très légèrement afin de parfaitement maintenir l’assemblage.
Pour ma part, j’ai directement acheté le SYSTAINER qui permet de les stocker.
Celui-ci contient des DOMINO en 4×20, 5×30, 6×40, 8×40, 8×50, 10×50 mm, ainsi que les (fameuses) fraises DOMINO en tailles 4, 5, 6, 8 et 10 mm.
J’ai donc un assortiment complet qui permet de répondre à de nombreux besoins.
Avec, comme toujours, la possibilité d’empiler les SYSTAINER pour un rangement/transport facilité !
Mais avant de vous montrer des exemples d’utilisation, je voulais encore vous montrer un accessoire que j’ai reçu : la butée pour baguettes (fournie en version “SET”, ref. 574427).
Celle-ci se fixe sur la butée angarie du bloc à colonnes.
Et permet de maintenir facilement des pièces plus étroites (pas nécessairement des baguettes !) de 22 à 70 mm de largeur. Idéal, par exemple, pour assembler des tasseaux de bois.
Cet accessoire se range, d’ailleurs, aussi facilement car un emplacement est prévu pour dans le systainer de la Festool DOMINO DF 500 Q.
Avant de passer aux exemples d’utilisation, je tiens à rappeler que, comme toutes les machines Festool vendues dans le réseau officiel, celles-ci sont garanties 3 ans, et même contre le vol !
Exemples d’utilisation
Je précisais, en début d’article, que je n’allais pas montrer toutes les utilisations de cette machine. Tout d’abord car elles sont (beaucoup) plus nombreuses qu’on ne pourrait l’imaginer, mais aussi car cela engendrerait un article bien trop long.
Je vous propose donc 2 exemples concrets qui sont, pour ma part, les plus facile à comprendre et, finalement, peut-être les plus utiles.
Pour cela, je vais utiliser deux morceaux de bois.
Le premier exemple consistera en l’assemblage de ces deux morceaux, comme pour fabriquer un plateau de table.
Le deuxième exemple montrera, toujours à l’aide de ces mêmes morceaux, comment réaliser facilement un assemblage à 90°. Comme pour réaliser un caisson, par exemple.
La première chose est de connaître l’épaisseur de la pièce à usine.
J’utilise, ici, mon Kreg Multi-Mark, et je mesure 18 mm.
Epaisseur à reporter sur le réglage d’épaisseur de fraisage de la machine.
C’est un bon exemple car, vous l’aurez peut-être remarqué, les préréglages proposés par Festool (souvenez-vous la butée “escalier”) ne propose pas 18 mm. On a 16, puis directement 20 mm.
L’astuce, ici, est donc d’utiliser l’échelle et régler la hauteur de fraisage sur la moitié de 18 mm, c’est à dire 9 mm, pour que le trou soit situé à la moitié de l’épaisseur de la planche.
On verrouille, ensuite, le réglage, en abaissant le levier adéquat.
Pour le travail, étant donné que mes pièces font 18 mm, j’utilise des DOMINO de 6 mm d’épaisseur, ce qui correspond à la règle des tenons/mortaises : 1/3 de la hauteur totale.
En empilant 3 Domino de 6 mm, on voit bien que celui du milieu sera idéalement situé :
L’étape suivante consiste à choisir une profondeur de fraisage (jusqu’où ira la fraise quand on viendra l’enfoncer dans la pièce de bois).
Dans ce cas-ci, et comme j’utilise un tourillon DOMINO de 6 x 40 mm, je répartis la profondeur en fraisant 20 mm dans chaque pièce.
Personellement, j’aime bien vérifier que je ne me suis pas trompé en mettant la fraise en butée et en comparant cela avec la longueur du DOMINO. C’est bon, on est bien à la moitié ! 🙂
Je vais donc usiner deux trous (enfin 4 au total) pour placer les DOMINO de cette manière :
Pour savoir précisément à quel endroit, il y a 2 possibilités.
La première consiste à disposer les deux pièces de bois l’une contre l’autre, et à tracer un trait repère (ici à l’aide de mon crayon Pica-Dry présenté dans cet article).
L’autre manière, plus rapide, consiste à utiliser les loquets de butée. On vient, simplement, glisser le bord de la pièce de bois contre celui-ci.
Ne pas oublier de brancher un aspirateur sur la machine, c’est, ici, indispensable pour que la poussière de fraisage puisse être évacuée du trou usiné.
Et, bien entendu, le courant ! 🙂
J’oubliais, par contre, de régler la largeur d’alésage (ou fraisage) : ici, le réglage moyen, 19mm + diamètre de la fraise de 5 mm, soit 24 mm au total (pour un DOMINO de 20 mm de large).
Je commence donc pas aligner le repère tracé au crayon au centre de la fenêtre de la machine.
SAUF QUE, et vous pouvez prendre cette remarque comme un conseil et/ou une astuce :
Pour ma part, je n’utilise jamais la Festool DOMINO DF 500 Q lorsque celle-ci est en appui sur l’établi !
Pour quelle raison ? Regardez la photo ci-dessous, et vous constaterez que la butée ne repose pas sur la pièce de bois (écart de +/- 1,5 mm dans ce cas-ci). Ce qui fait que le réglage de hauteur de fraisage ne sert à rien, et que le trou ne sera pas usiné au centre du chant !
Je vous encourage donc à fixer (fermement) la pièce de bois sur l’établi (ici à l’aide d’un serre-joint Festool FS-HZ 160)…
… de manière à ce que la butée de la machine repose bien sur la pièce de bois, comme sur la photo ci-dessous :
Je replace, donc, la machine en alignant le repère préalablement tracé…
… j’enclenche le bouton marche / arrêt…
… et je viens presser la machine contre la pièce de bois, ce qui a pour fonction de faire rentrer la fraise et donc d’usiner le trou.
Le résultat :
Pour l’autre trou, et comme annoncé, je n’utilise pas de repère au crayon, mais simplement le loquet de butée (noir) de la machine.
Le résultat est le même (sauf que je n’ai pas du tracer avant).
Je fais, ensuite, la même chose pour l’autre morceau de bois :
Et il ne reste plus qu’à y insérer les tourillons DOMINO dans les trous.
Comme ceci :
Pour obtenir un assemblage PARFAIT !
Il faut, bien entendu, normalement ajouter de la colle mais les deux pièces sont déjà solidarisées.
Pour le deuxième exemple d’assemblage (à 90°), il y a quelques différences.
Tout d’abord les tourillons DOMINO ne seront pas insérés à la même profondeur.
Surtout sur la face de cette planche (à cause de sa “faible” épaisseur) :
Par contre, dans l’autre bout on peut y aller !
Etant donné que je travaille avec les mêmes tourillons DOMINO de 40 mm, je choisis de fraiser à une profondeur de 25 mm dans le chant du morceau ci-dessus (et je réglerai 15 mm pour l’autre morceau de 18 mm d’épaisseur, afin de ne pas le transpercer).
Je ne trace rien, ici, et j’utilise les loquets de butée. C’est plus rapide !
Premiers fraisages (de 25 mm de profondeur) dans le chant :
Je passe, ensuite, à la face et je règle 15 mm de profondeur.
A noter que je vais travailler, ici, en rebord de pièce. J’utilise donc la butée angulaire.
Ce qui me permet, comme prévu, d’augmenter la surface d’appui de la machine.
Les deux trous sont fraisés (et je ne suis pas passé à travers… 😉 ).
Il ne reste plus qu’à assembler :
Et c’est parfait !
J’ai donc deux morceaux alignés et maintenus, le tout à 90°.
Bien entendu, ici aussi, il faudrait de la colle mais l’assemblage est déjà résistant.
Voilà pour ces deux exemples d’utilisation.
Ceux-ci permettent déjà de réaliser beaucoup d’assemblages, rapidement et facilement, sur le principe des (faux) tenons / mortaises.
Et quand le travail est fini, les SYSTAINER s’assemblent sur l’aspirateur Festool (ici un CTL MIDI) ce qui permet un stockage et un transport facile.
La fraiseuse Festool DOMINO DF 500 Q est une machine originale (elle fait, d’ailleurs, l’objet d’un brevet d’exclusivité Festool) qui propose un système d’assemblage réunissant le principe du tourillons traditionnels et des lamelles (aussi appelées “biscuits”).
Le gros avantage est que, à la différence d’une lamelleuse, on peut également assembler des pièces étroites comme des tasseaux de bois, par exemple.
Festool propose deux versions de machines DOMINO, la DF 500 plutôt destinée à de la “petite” menuiserie (réalisation de plateaux, de cadres, de meubles, etc.) et la version “XL” DF 700, plus lourde et imposante, qui, elle, permettra d’utiliser de plus gros tourillons DOMINO afin de fabriquer des portes, des escaliers, etc. Cette dernière permettant, notamment, de fraiser des profondeurs jusqu’à 70 mm ! (vs les 28 mm max. de la DF 500).
Ce que j’ai aimé :
- Le concept de la machine, beaucoup plus utile qu’on ne le croit !
- La qualité de fabrication.
- La compacité, surtout pour le stockage (en SYSTAINER).
- Le câble d’alimentation « plug it », amovible.
- La garantie Festool « all inclusive » de 3 ans (incluant une assurance vol).
Ce que j’ai moins aimé :
- Le prix… (même si cfr. la conclusion ci-après).
- Le raccord d’aspiration mal foutu.
Conclusion
La Festool DOMINO DF 500 Q est une machine qu’il faut apprivoiser. D’abord la connaitre, bien comprendre ses réglages pour ensuite la manier sans (trop) réfléchir. Même si, et c’est inévitable, vous ferez des erreurs en l’utilisant, croyez-moi ! Je le dis souvent : cette machine est tellement précise qu’elle ne laisse pas le droit à l’erreur.. humaine. Une inattention, un oubli et on fraise au mauvais endroit.
Pour ceux qui sont restés sur leur faim, je vous invite à parcourir mes différentes réalisations qui regorgent d’exemples d’utilisation de cette machine.
Je terminerai en parlant du prix. Oui, c’est une machine onéreuse mais je pense sincèrement qu’elle peut être “rentabilisée”, même par un particulier comme moi. Un exemple ? J’ai fabriqué une table basse en chêne grâce à cette machine. Un meuble comme cela vaut dans les 400-500 euros. Sachant que j’en ai eu pour +/- 200 euros de matériaux, j’estime avoir “amorti” 200-300 euros, soit quasi 1/3 du prix de la machine. Après 3-4 meubles, j’en ai oublié l’effort prix initial…
Elle n’est donc, certes, pas indispensable mais reste une valeur sûre pour les passionnés de menuiserie !
A bientôt, pour d’autres articles, sur TravaillerLeBois.com. 😉
Super article! Je viens justement d’en acheter une il y a peu après la lecture de l’un de tes autres articles. Je me suis précipité dans l’achat car en Angleterre on a la DF500 “normale” pour 630€ contre un bon 1000€ en magasin (vive le taux de change actuel).
Il existe un adaptateur non officiel pour utiliser les petites fraises de la 500 sur la 700 (adaptateur que l’on peut avoir sur les forums pour 30-40€). Mais au pire, avec la 500 tu doubles ou triples les dominos et le tour est joué.
Bel article bien détaillé. Utile pour mes futures utilisations.
Merci pour ta visite et commentaire, ça fait toujours bien plaisir !
Mais, tu as vu, on trouve la DF 500 à 700 euros sur Amazon.fr.
Oui, je connais l’adaptateur pour la 700 mais je la trouve définitivement trop lourde et encombrante, en tous cas pour mon utilisation.
Alex
Oui en effet tu as raison pour Amazon. Autant pour moi.
Comme tu le dis dans ton article, la DF500 permet de faire un très grand nombre de réalisations. Qui plus est la XL demande un investimment. Ce n’est pas rien comme achat.
Merci encore pour la découverte de cette machine.
Très bel article, merci pour cette présentation exhaustive. Ça donne envie!
Merci ! 😉
Super test!
Question de néophyte qui commence a chercher une machine identique …quelle est la différence entre la festool , et une lamello (type dewalt) ? precison vraiment differente ?
Merci les gens 🙂
Bonjour Christian,
En ce qui concerne les DOMINO ou les lamelleuses, ce n’est pas vraiment la “précision” de la machine qui joue.
C’est surtout le type d’assemblage qui n’est pas identique.
Une lamelle ne “bloque” pas l’assemblage (au niveau mouvement latéral), alors qu’un Domino bien.
La profondeur d’usinage d’un Domino est également plus importante qu’avec une lamelle.
Après, on peut sans doute faire 80% des assemblages avec les deux machines sans réelle différence au final.
Je n’ai jamais eu de lamelleuse mais je te défie de tenir les pièces assemblées à blanc comme dans mes deux exemples de l’article.. 😉
Merci pour ta visite et ton commentaire,
Alex
Pas faux, j’avais pas pensé a l’assemblage a blanc … bon va falloir encore économiser 🙂
Merci pour la reponse!
Pour utiliser régulièrement cette machine depuis deux ans en tant que particulier dans la réalisation de divers meubles ou aménagements, je confirme totalement l’ensemble des informations précieuses et très pédagogiques apportées par Alex. Il y a un véritable bonheur à réaliser rapidement des assemblages parfaits avec la méthode des faux tenons aussi bien adaptés à des matériaux modernes comme le MDF que dans le bois massif. Personnellement j’utilise également des dominos en insert dans le MDF quand j’ai à visser un compas d’ouverture de porte par exemple, ce matériaux n’aimant pas du tout le vissage direct comme chacun le sait.
Merci et bravo pour cet article
Merci, Didier !
Ca me fait penser que j’ai même utilisé des DOMINO pour allonger des plinthes en MDF que je devais placer.. 🙂
Merci pour ta visite et au plaisir,
Alex
Bonjour ALEX,
A l’époque j’ai acheté une lamelleuse MAKITA PJ7000 dont le coût est nettement inférieur à la Domino.
Mais je suis une peu déçu de la précision.
En effet il est difficile, par exemple, de centrer de façon rapide et automatique, la lamelle au milieu d’un panneau de 18mm.
On devrait avoir une répartition parfaite 7/4/7mm (4mm étant l’épaisseur de la lame)
Je voulais savoir si la Domino permettait un centrage parfait et ce de façon rapide et répétitive?
Car en cas de non centrage parfait, on obtient toujours un petit décalage de 1 ou 2mm entre deux panneaux lors de l’assemblage.
Je recherche une machine plus précise, plus rapide et répétitive…
Merci pour ta réponse.
Bonjour Richard,
Pour le fraisage en plein panneau, ce n’est pas (non plus) super évident avec une Domino.
Il faut un peu de méthode… et utiliser une butée.
Je te conseille de jeter un oeil sur cette vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=HPTUhDGY6Rc
Le problème de la Domino (mais c’est sans doute aussi le cas avec une lamelleuse), c’est que le moindre écart se répercute sur la précision de l’assemblage qui, lui, ne laisse pas beaucoup de place à l’approximatif.
Bonne réflexion, 🙂
Alex
Bonjour,
Si je peux me permettre, la Domino peut faire des “trous” plus larges. Je l’ai fait ce w-e et ça aide bien pour ajuster justement.
Pour le reste, il est vrai qu’avec une butée la précision est rendez-vous comparé à un simple trait au crayon par exemple.
Les trous plus larges se font de gauche à droite et, pour ma part, c’est plutôt la précision dans le sens haut/bas qui peut être plus délicate.
Mais, tu as raison, en utilisant une butée à la place d’un trait de crayon, ça fait le job ! 🙂
Juste!
Comme je le disais avec la lamelleuse…
Le problème est la précision haut/bas.
Dans le sens gauche/droite il y a quelques mm de jeu permettant un bon ajustement.
Je pensais que la Domino aurait pu répondre à ce problème de précision…
Je pense que, en milieu de panneau, tu auras toujours le problème avec des machines électroportatives.
Maintenant, et je me répète, avec un peu de méthode et, pourquoi pas, un gabarit, tu peux arriver à faire des trucs très propres.
A noter que pour des gros projets, il est assez facile de fabriquer ses propres dominos avec une défonceuse sous table et un tasseau de hêtre à la bonne section. A 20 centimes le domino, ça peut vite faire des économies..
Effectivement, merci pour l’info !
merci pour les précisions et l’article
Merci la visite et le commentaire ! 🙂
La prochaine, encore de ta faute ça !!
Allez, résiste ! (prouve que tu existes..) ^^
639€ la fraiseuse sur le site rueducommerce avec le bon d’achat PLAISIR10 10% (vendu par Maxoutil)
J’ai donc passé commande…
Merci pour le filon, Nico !