Les lecteurs qui suivent le blog savent que j’ai acquis récemment un cloueur pneumatique.
Je possédais déjà un un compresseur d’air (très utile dans un atelier bois, cfr. cet article) et le projet de mon placard m’a fait passer à l’achat de cet outil que je considère presque comme indispensable. Il permet ,en effet, de réaliser très rapidement des assemblages plutôt discrets…
J’ai choisi un cloueur (ou “pistolet à clous”) de la marque Stanley Bostitch livré dans une (belle) valise de transport très robuste.
Celle-ci est compatible avec le système de rangement TSTAK™ de chez DeWALT et possède, par ailleurs, deux poignées en caoutchouc (pour un transport à l’horizontale ou à la verticale).
La valise est lourde… et quand on l’ouvre, on comprend pourquoi : le pistolet est accompagné de trois boîtes de clous “tête homme”, qu’on appelle aussi pointes minibrads.
Petit focus sur le rembourrage de haute qualité. C’est du sur-mesure et rien ne bouge !
J’ai donc reçu des boîtes de clous en acier galvanisé de trois longueurs : 20, 30 et 45mm.
En tout, on parle de 15.000 clous ; de quoi théoriquement être tranquille pour quelques mois.
A noter qu’il s’agit d’une édition spéciale car le cloueur est normalement livré avec seulement 1.000 clous.
Ces trois dimensions permettront de répondre à des projets assez variés.
Remarquez que la tête des clous reste toujours la même, quelque soit leurs longueurs.
Dans leurs boîtes, les pointes sont rangées en alternance, et pèsent un poids assez surprenant !
Voici donc le cloueur BT1855-E de BOSTITCH, avec sa poignée en caoutchouc ergonomique.
La tête du pistolet, qui permet de “viser”, est munie d’un embout anti-marque.
Le boîtier est assez léger (1.23 kg) malgré qu’il soit un peu plus imposant que ses concurrents.
Sur la photo ci-après, on distingue un numéro de série, sans doute correspond-il à une date de fabrication.
En tous cas, le modèle que j’ai acheté a été fabriqué en…2013 (c’est indiqué sur l’étiquette) !
Le cloueur est un modèle “18 gauge” qui accepte des pointes de 5 à 55mm de longueur.
Son échappement (d’air comprimé) se fait par l’arrière.. je ne sais pas trop par où. 🙂
L’outil propose un verrouillage de gâchette (sécurité), mais aussi 2 modes de fonctionnement : “actionnement en séquence” ou “actionnement par contact”.
Dans le premier mode, on appuie la tête du cloueur sur la pièce, on actionne la gâchette et le clou sort.
Dans le second, c’est la même chose sauf qu’on peut maintenir la gâchette, et le clou sort chaque fois qu’on appuie la tête du cloueur sur une pièce.
Sous la gâchette, justement, il y a un régulateur de profondeur avec lequel on peut régler la profondeur d’enfoncement des clous selon ses préférences.
A noter que la gâchette est bien foutue, avec son petit revêtement caoutchouc, très confortable.
Le corps du boîtier est, lui, en magnésium.
Sur la photo ci-dessous, on peut également voir le crochet de suspension, qui permet, comme son nom l’indique, d’accrocher le cloueur à la ceinture, par exemple.
Ce crochet est détachable, et on a aussi la possibilité de le fixer à droite ou à gauche de l’outil, selon que l’on soit droitier, ou gaucher.
A noter que le crochet contient la clef hexagonale assignée à l’outil, mais également un taille crayon ! J’avoue ne pas comprendre l’intérêt de cette fonction…
Un détail appréciable : de chaque côté du cloueur, il y a des petits patins antidérapants qui permettent de protéger le corps de l’outil quand on le pose quelque part. C’est bien pensé !
Le cloueur est aussi fourni avec un embout anti-marque de rechange, fixée sur le côté de l’outil.
La clef hexagonale sert, entre autre, à démonter la tête de l’outil pour retirer des pointes éventuellement bloquées.
L’ergonomie de cet outil est très bonne, on l’a bien en main et la gâchette vient naturellement au doigt (ou l’inverse). 😀
Pour charger les clous, on ouvre le magasin en appuyant sur le petit bouton orange à l’extrémité.
On charge ensuite les pointes (ici des 45mm de longueurs) en veillant à bien les insérer contre la partie inférieure.
En comparant les photos ci-dessus, et celle ci-dessous, on peut voir que l’outil propose un indicateur visuel de magasin vide.
Pour terminer cette présentation, je vous propose un petit exemple de fonctionnement.
On dispose donc les pièces à assembler, on presse la tête du cloueur à l’endroit où l’on souhaite placer le clou, on actionne la gâchette et….
… après un bref bruit d’air comprimé , on retire l’outil et le clou est enfoncé à ras de la pièce !
Voilà pour la description de cet outil.
Conclusion :
Ce que j’ai aimé :
- La qualité de fabrication et la conception générale du produit.
- Les deux modes de fonctionnement.
- Le contrôle de profondeur d’enfoncement des clous.
- L’entretien minimum (sans huile).
- La fourniture complète avec les clous (dans cette édition spéciale).
- La garantie de 7 ans !
Ce que j’ai moins aimé :
- Pour l’instant rien de particulier… mais je verrai à l’utilisation !
A noter qu’il existe différentes catégories de cloueurs en général : on distingue principalement les modèles qu’on appelle “de finition” (plus légers) des modèles “à charpente” (plus imposants).
Ils sont donc pneumatiques (nécessitent un compresseur d’air), mais peuvent aussi être électriques (fonctionnant sur le courant électrique), sur batterie ; ou encore à gaz (cartouches).
Enfin, certains cloueurs permettent d’enfoncer des agrafes (à deux pointes, donc), voir même les deux (en un) !
Le BOSTITCH BT1855-E est, notamment, en vente sur Amazon.fr.
Ceux qui souhaitent se procurer un cloueur pneumatique peuvent s’intéresser au Makita AF505 qui a plutôt bonne presse pour un prix raisonnable (j’avoue avoir longtemps hésité avec ce modèle).
Le modèle 15350 de la marque Mannesmann défie, lui, toute concurrence au niveau du prix !
Merci pour votre lecture et à bientôt. 🙂
quelle(s) différence(s) avec la Bosch GSK 50
Bonjour,
Je ne connais pas vraiment le Bosch mais, d’après les caractéristiques techniques, ils sont assez similaires.
En faveur du Bostitch, néanmoins :
– un peu plus petit (mais plus large)
– accepte des clous jusque 55mm (contre 50mm pour le Bosch)
– échappement arrière et sans entretien (sans huile)
Par contre, le Bosch est un peu plus léger : 1,1kg contre 1,23kg pour le Bostitch.
Je pense qu’il s’agit réellement deux produits équivalents.
Juste la garantie… 3 ans pour le Bosch contre 7 ans pour le Bostitch !
Bonjour,
Est ce que vous auriez essayé ce cloueur pour un parquet massif?
Si oui est ce qu’il n’éclate pas la languette
Merci d’avance
Bonjour Nicolas,
Non, jamais essayé sur un parquet.
Ceci-dit, il y a un régulateur de profondeur sur le cloueur, ce qui doit jouer sur la force de frappe…
A+,
Alex
en est tu toujours content du bostitch
est ce que l’on trouve toujours la version avec la grosse valise et les clous?
Oui, très satisfait.
J’avoue avoir lu pas mal de commentaires négatifs, surtout aux US, à propos de blocage de clous… Mais je n’ai jamais eu ce problème !
Par contre, désolé, mais je ne pense pas qu’on puisse encore trouver la valise en édition comme la mienne.
ok merci
je possède un cloueur/agrafeur qui fonctionne mais qui marque pas mal le bois
je pense partir sur ce produit
Hello,
C’est pas un peu gênant de devoir prendre la clef hex pour virer un clou bloqué ? (même si ça ne doit pas arriver tous les jours j’en conviens)
Ca ne m’est jamais arrivé, figure-toi ! 🙂
Salut,
Je regarde pour un cloueur. Hormis le fait d’hésiter entre le Bostitch et un Hewitool, je me demandais la différence entre le mini brad et le brad; ne serait-il pas plus solide de prendre le brad ou cela est déjà trop gros ?
Disons que cela dépend de ce que tu souhaites faire.. 😉
Faire des meubles 🙂
Un ensemble meuble TV (2 colonnes et 2 meuble rectangle (1 bas et 1 haut) suspendu), une armoire à jouet pour les enfants, une armoire vestiaire et surement de nouvelle garde robe pour les enfants.
Dans ce cas, je pense que des pointes mini brad sont largement suffisantes…
J’ai, dans mon assortiment de pointes disponibles, des longueurs de 45mm !
Après, tu peux toujours renforcer avec de la colle à bois.
Puis de toute façon, je comptais utiliser le système Domino de Festool, les clous étant essentiellement utilisé dans les parties non visibles du meuble.
Une fois le meuble peint, voit-on encore les mini brad ou sont ils bien cachés ?
Merci pour les conseils 🙂
Aaaah, la Domino…! 🙂
Pour les pointes, oui, sauf si tu les recouvres avec un peu de sciure + colle avant ponçage.
@+,
Alex
Alex,
Je me tâte entre prendre un cloueur pneumatique ou un Domino 500.
Pas le même usage mais je me dis souvent que le clouage reste un assemblage qui peut avoir une certaine fragilité relative…là ou le domino collé est à l’épreuve des balles (ou presque). Je reconnais que ce ne sont pas les même prix non plus.
Qu’en penses tu ?
Salut,
Je pense que la Domino est une machine formidable et sera, selon moi, plus utile qu’un cloueur.
Ce n’est pas vraiment comparable… le cloueur sert plus à “maintenir” un assemblage (pendant un collage, par exemple), tandis qu’une Domino permet d’assembler de manière durable.
Bientôt Noël.. 😉
@+,
Alex
Héhé oui, bientôt Noël, pas bête ça !!